The girl in yellow
Claudine Longet c'est une carrière d'actrice et de chanteuse aux Etats-Unis commencée en 1963 à la télévision où elle apparaît dans des séries comme Papa Schultz (Hogan's Heroes en V.O.). En 1966, sous l'impulsion d'Herb Alpert qui dirige la maison de disque, elle signe un contrat avec A&M et sort un premier album en 1967 sobrement titré Claudine.
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Un an plus tard Claudine Longet apparaît dans le film The Party de Blake Edwards.
Dans cette comédie on suit les péripéties d’un acteur Indien peu convaincant lors du tournage d’un film en costume façon Gunga Din, Hrundi V. Bakshi (Peter Sellers). Par sa maladresse et sa naïveté Bakshi ruine une fête à Hollywwod tout en tombant sous le charme de la gracile Michelle Monet, interprétée par Claudine Longet, la fille en jaune, qui murmure plus qu’elle ne chante Nothing to Lose sur une musique d’Henry Mancini, à qui l’on doit parmi tant d’autres B.O. le thème de la Panthère Rose. De ce début une constante : Claudine Longet sera une chanteuse sans voix qui conservera un accent français prononcé, un pendant à Jane Birkin. Une Jane Birkin qui aurait eu une vie romanesque. |
La colaboration entre la chanteuse française expatriée aux Etats-Unis et le label A&M records aboutit à l'enregistrement de cinq album publié entre 1966 et 1970.
Après un premier album, Claudine classé disque d'or aux Etats-Unis c'est une carrière déclinante qui ne trouvera jamais de second souffle. |
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Les années BarnaBy Records
En 1971 Claudine Longet signe avec un nouveau label, Barnaby Records, fondé par son propre mari le chanteur Andy Williams, deux albums sortiront : We've Only Just Begun en 1971 et Let's Spend the Night Together en 1972. Le succès commercial ne sera pas au rendez-vous mais l'enchantement opère toujours, les arangements mettent en avant le petit brin de voix de cette chanteuse sans voix. Le choix des morceaux est impécable, il pioche chez les Rolling Stones (la chanson titre du second album), les Beach Boys, elle livre une superbe version de God Only Knows, ou bien encore dans le répertoire de la Motown (Ain't No Mountain High Enough interprété par Tammi Terell en duo avec Marvin Gaye et I'll Be There l'un des premiers tubes des Jacksons 5) et le binôme de Lennon et de Mc Cartney pour un pôt-pourri Jealous Guy/Don't Let Me Down.
Un homicide passe mieux
quand on a de jolies yeux
Claudine Longet est passée de mode depuis lorsqu'on reparle d'elle dans les médias des Etats-Unis et ce n'est pas pour ses talents d'actrice ou de chanteuse.
Divorcée d'Andy Williams depuis 1975 Longet vit à Aspen, Colorado, avec son nouveau compagnon le skieur Vladimir Sabich lorsqu'elle est arrêté pour lui avoir tiré dessus. Sabich mort, l'ex-chanteuse est poursuivie pour homicide mais entre les erreurs de la police d'Aspen et une Claudine Longet plus angélique que jamais qui plaide le tire accidentel le jury la déclare coupable d'homicide involontaire et elle est condamnée à payer une petite amande et à trente jours de prison avec un aménagement de peine.
Divorcée d'Andy Williams depuis 1975 Longet vit à Aspen, Colorado, avec son nouveau compagnon le skieur Vladimir Sabich lorsqu'elle est arrêté pour lui avoir tiré dessus. Sabich mort, l'ex-chanteuse est poursuivie pour homicide mais entre les erreurs de la police d'Aspen et une Claudine Longet plus angélique que jamais qui plaide le tire accidentel le jury la déclare coupable d'homicide involontaire et elle est condamnée à payer une petite amande et à trente jours de prison avec un aménagement de peine.
La disparition
Depuis lors l'ancienne starlette du petit comme du grand écran et la chanteuse qui officiait dans un registre pop sophistiquée et qui a aussi interprété de la bossa nova genre en vogue à la fin des années 60 (avec des titres comme les versions anglaises de Meditation (Meditação), Dindi (Jin-Jee) ou bien encore How Insensitive (Insensatez) de Carlos Jobim, Manha De Carnaval extrait de la B.O. du film Orfeu negro) n'a plus fait parler d'elle.
L’œuvre de Claudine Longet est hélas un secret trop bien gardé, peu et mal réédités ses disques sont introuvables à l’exception de quelques compilations et rien ne semble empêcher la descente dans l’oubli.
L’œuvre de Claudine Longet est hélas un secret trop bien gardé, peu et mal réédités ses disques sont introuvables à l’exception de quelques compilations et rien ne semble empêcher la descente dans l’oubli.