"Sometimes it's hard to Be a Gimme
Giving all your love to just one Band..."
C’est qui Me first and the Gimme Gimmes ?
- Spike Slawson (Swingin' Utters, Re-Volts, Uke Hunt) chant.
- Fat Mike (NOFX) – bass, chant.
- Chris Shiflett (No Use for a Name, Foo Fighters) – lead guitar, chant.
- Joey Cape (Lagwagon) – rhythm guitar, chant.
- Dave Raun (Lagwagon) – batterie.
C’est quoi Me first and the Gimme Gimmes ?
C'est un groupe de reprises (garantie 100% sans compositions originales) qui depuis les environs de l’an de grâce 1995 puisent dans les hits de jadis comme de naguère pour en faire des bombes de rock punkoïde. Sur leur dernier album en date (Are We Not Men? We Are Diva!) ils reprennent aussi bien Lady Gaga que Cher, Boy George ou bien encore Céline Dion et Whitney Houston.
Me First and the Gimme Gimmes c’est une bande de vétérans de la scène punk californienne qui poussent dans ses ultimes retranchements l’esthétique punk. Les Gimmes prennent à rebrousse poiles le bon goût rock indépendant ou alternatif en jouant des chansons qu'ils ne devraient même pas connaître. Leurs albums sont à la fois des hommages à de bonnes chansons (ils ne reprennent que des morceaux qu’ils jugent intéressants) qui ont eu le malheur de faire des tubes ou d’être chantées par des interprètes populaires, grand public et à ce que le punk a fait de meilleur depuis ses origines en 1976.
Ils collent le riff de Sonic Reducer des Deadboys dans Speechless de Lady Gaga et ça marche. De même quand ils reprennent Sunday Morning Comin’ down de Kris Kristoferson c’est pour le jouer à la manière du Clash reprenant Police and Thieves de Junior Murvin et Lee « scratch » Perry, une telle mise en abîme donne le vertige, non ?
Discographie :
Ce groupe est une récréation qui publie aussi irrégulièrement que possible depuis 1997 des albums plus ou moins thématiques.
Have a Ball, 1997, l’album par qui tout a commencé y compris les notes de pochette hilarantes rédigée au dos par Christopher M. Dodge, Professor of Music Culture, MD. Les reprises proviennent des mirifiques années 70 avec, parmi d'autres perles le Rocket Man d'Elton John.
Are a Drag, en 1999 les Gimmes sont prêts pour Broadway, rien que des chansons issues de comédies musicales ou de films musicaux depuis George et Ira Gershwing (le standard Sumertime avec un petit parfum de surf music) en passant par le Magicien d’Oz (Somewhere over the Rainbow), le Rocky Horror Picture Show et Grease.
Blow in the Wind, l’album de 2001 est celui de l'hommage aux glorieuses années soixante et même les Beatles y passent (reprise d’un titre des débuts All My Lovin’ du groupe de Liverpool). Ne sont pas épargnés non plus Bob Dylan (la chanson éponyme), Tammy Wynette (Stand by your Man détournée en Stand by your Band) et même l’hymne hippie San Francisco à le droit à sa version punk rock.
Take a Break, en 2003, les Gimmes se la jouent homies et montrent au monde qu’ils sont aussi noirs que Michael Jackson dont ils reprennent le tube de ses jeunes années avec les Jacksons 5. Sûrs de leur talent ils vont jusqu'à maltraiter Mona Lisa (Nat King Cole) et mettent du ukulélé dans leur version du tubesque I Believe I Can Fly (ouais R Kelly est là aussi).
Ruin Jonny's Bar Mitzvah, 2004, après une carrière de presque 10 ans l’heure de l’album live a sonné. Malheureusement pour Jonny c’est tombé sur ça Bar Mitzvah.
Love Their Country, 2006, Bush junior est dans son deuxième mandat et les Gimmes aiment leur pays, c’est le moment de porter fièrement le stetson et jouer un peu de country. Yeeeeehaaaah !!!
Have Another Ball, 2008, une première compilation de titres rares disséminés ça et là. Dans l'esprit de leur premier album cette galette fait la part belle aux 70's.
Are We Not Men? We Are Diva! pour l'album de 2014, Spike Slawson le prodigieux vocaliste des Gimmes prouve qu’il n’est pas nécessaire d’être une femme pour être une Diva et montre qu'il n'a pas peur des Cher, Whitney Houston, Céline Dion et autre Boy George.