Du Swing pour noel
Les Puppini Sisters vous invitent à un Noël classe, sexy et swing.
Héritières contemporaines des Andrews Sisters, qui elles étaient de vraies sœurs, les Puppini Sisters sont un trio vocal qui comme leurs devancières s’illustrent dans un répertoire de chansons swings plein de joie de vivre. Le trio est composé de Marcella Puppini, de Kate Mullins et de Stephanie O’Brien qui s’échangent les rôles de soliste et de choristes.
Vocalistes et instrumentistes (elles jouent elles-mêmes de nombreux instruments) les Puppini Sisters ajoutent à un répertoire classique et attendu (Here Comes Santa Claus, Holly Night…) le très années 80 Last Christmas de George Michael avec violon et accordéon et le très années 90 All I Want For Christmas de Mariah Carey avec des inflexions Dixieland (le vieux jazz de la Nouvelle-Orléans).
Il y a une grande joie et beaucoup de malice dans leur version de Santa Baby, popularisé naguère par Eartha Kitt, une actrice et chanteuse Etats-unienne qui entre autres choses fut l’une des Catwomen de la série Batman des années 60. Santa Baby c’est la liste de Noël d’une material girl, bien avant Madonna, qui a été atrocement gentille pendant toute l’année et qui en plus d’un yacht et de nombreux autres cadeaux fort dispendieux aimerait que le Père Noël descende au plus vite par sa cheminée.
Il y a une grande joie et beaucoup de malice dans leur version de Santa Baby, popularisé naguère par Eartha Kitt, une actrice et chanteuse Etats-unienne qui entre autres choses fut l’une des Catwomen de la série Batman des années 60. Santa Baby c’est la liste de Noël d’une material girl, bien avant Madonna, qui a été atrocement gentille pendant toute l’année et qui en plus d’un yacht et de nombreux autres cadeaux fort dispendieux aimerait que le Père Noël descende au plus vite par sa cheminée.
Le tube de Noël White Christmas, a de faux airs de musique de balais aquatiques façon Esther Williams avec chœurs de sirènes en introduction. Mele Kalikimaka, la chanson polynésienne apporte une touche d’exotisme un peu désuet, c’est l’occasion d’entendre du ukulélé sur un rythme saccadé qui donne une furieuse envie de se trémousser.
Moins rock’n’roll et donc plus subtile, plus varié aussi que les enregistrements de Brian Setzer, cet album est du début à la fin à régale pour les oreilles.
R.V.